Les illusions plus violentes, plus sanglantes les unes que les autres défilaient devant les yeux de Kira. Comme si une tigresse allait pleurer devant ça. Non. Elle bailla et étira ses bras, l'un collé contre l'autre. Elle secouait sa queue par ennuie.
Elle fut contente de ne plus avoir ces lunettes et pouvoir se libérer. Elle fixa Matthieu dans les yeux,
- Tu auras Noelya avec ce genre de chose, mais surement pas moi. dit-elle avant de quitter la pièce sur un ton neutre.

La tigresse vit la Fée dans tous ses états... Là, Noelya reprit le dessus, elle ouvrit les yeux et se précipita dans la salle, elle enleva les lunettes les envoyant violemment par terre, elle s'en fichait de les casser ou pas. Elle la prise dans ses bras et la maintenue fortement.
- Gaëlle... Gaëlle ! Calme toi... Calme toi... Ce n'était qu'une illusion ! dit-elle en lui faisant un bisou sur la joue, toujours en la serrant dans ses bras.
- S'il te plait... Calme toi.

Le coeur de Noelya battait à la chamade, son cœur était serré, déjà avec les images de son frère mais en plus voyant sa nouvelle amie dans cet état. Ses oreilles étaient dressées sur sa tête, sa queue s'était enroulée autour de la fée, Noelya pleurait, comme si elle voulait absorber les souffrances de Gaëlle.

J'attends Gaëlle pour répondre :D

Sei sourit donc au petit Neko, heureux qu'il n'aie plus peur, avant de retourner à sa place pour manger, tout en discutant avec sa mère
Et sinon, tu as pu aller où ? C'était quoi ton travail cette fois ? Tu as rencontré quelqu'un qu'on connaissait ? Est-ce que tu vas acheter un Animal maintenant que tu as un peu de temps à passer ici ?

-Freya-

Identification de l'individu.
Connexion à la base de données.
Indentification en cours ... Terminé.

-Merci Monsieur Gale ! Je suis impatiente de le recontrer !

S'exclama la cyborg avec un grand sourire plein d'énergie. Allez savoir si sa personnalité humaine avait reprit le dessus ou si c'etait encore le programme de probabilité qui la faisait réagir ainsi ...
Dans tous les cas, il n'était pas compliqué pour la machine de savoir l'identité des gens, ils sjffisaient juste que ces derniers soient enregistrés dans la base de données d'Osiris. Chose que l'armée avait commandé à sa construction ... Saur qu'au final ils l'ont jeté avant de pouvoir constater qu'elle s'y connectait par elle-même et que cela marchait même très bien ...

-Mon Maître c'est votre employeur ? Le Blondie Thomas ?

La demoiselle semblait vraiment curieuse pour une robot. Il faut dire qu'il avait fallu plus de 30 ans pour mettre ce programme de personnalité par la probabilité au point ...
Présentation d'une automobile.
Tâche : y monter ... En cours ... Terminé.
Suivant ses internes indications, Freya rentra dans la voiture.

-Raphaël-

Raphaël sourit en la voyant sagement assise sur cette seule chaise. Car effectivement il n'y avait rien d'autre que cette chaise dans la pièce. La lumière même était tamisé, ternie un peu plus par les murs d'un gris béton. Pourquoi pas du blanc ? À croire que cette couleur représentant la pureté n'avait pas sa place dans pareil endroit.
Pourquoi ?
C'est une bonne question, excellente question mais le Blondie n'avait-il pas dit à Sarah que l'heure des réponses arriverait bientôt ?

Ainsi seule, la demoiselle semblait avoir perdu cette superbe assurance qui entretenait son instinct rebel. Mais cela n'était pas non plus un bas spectacle que cette lueur inquiète au fond des yeux ...

-Tu sais, je n'ai pas tellement apprécié ta gifle. On ne gigle pas son maître, tu le sais n'est-ce pas ? Et même si tu ne me considère pas comme tel, je suis un Blondie et aucun employé ou même un noble ne gifle un Blondie. Je dis bien personne ...

Commença le jeune homne en tournant d'un pas lent autour de la demoiselle assise. Ses longs cheveux effleuraient parfois les boucles brunes de son Animal. Il avait l'air de d'un prédateur tournant autour de sa proie pour s'amuser un peu avant de déguster son repas ...

-Et je n'ai pas non plus aimé que tu m'ai craché dessus, c'est vrai peu élégant pour une belle demoiselle comme toi. Je t'ai acheté parce que tu es farouche, et c'est ce qui fait ton charme, mais fais attention à ne pas en devenir vulgaire. Ton comportement est disgracieux pour une femme. Pour être franc, tu tiens alors plus de l'animal que de l'humain quand tu montres les crocs de cette manière. Un petit chien enragé qui ne mords cependant pas ...

Sur ces mots il passa sa main sur la joue de la captive, glissant sur la peau blanche avant de la retirer au risque que le "petit chien" ne decide de mordre au sens prorpre du terme. Mais l'expression était comme mresque peinée de la voir aussi peu féminine.

-Tu penses que je vais faire quoi pour te corriger ? Car tout bon animal, la farouche bête fini toujours par être dressée ...

Cette fois un objet tournoya entre ses doigts agiles après qu'il n'est cherché quelque chose dans sa veste.

-Peut-être que je devrai déjà m'occuper du réflexe et de te faire passer cette satanée envie de mettre ta main sur ma joue avec un bruit de claquement ...

Ce qu'il tenait se faisait plus net, c'était une cravache. Oui, comme celles utilisées sur les cheveux dans les courses ... Mais Sarah etait comme une jument indocile, son utilisation n'allait pas être étrange n'est-ce pas ?

-Peut-être que ça, ça t'aidera ...

D'un geste brusque il leva le bras avant de l'abbatre sur la demoiselle ...
Avant de dévier sur le côté, claquant contre le mur.

-Je ne suis pas un tyran et faire souffrir ne fais pas partie de mes meilleures distractions. Je ne te tapperai pas ni ne te fouetterai, mais non allons nous occuper à gommer ce réflexe un peu trop instinctif.

Sa voix etait moins mystérieuse, mieux contrôlée et plus claire.
D'un geste évasif il jeta la cravache au loin pour montrer à la demoiselle qu'il ne comptait pas s'en servir sur elle.


-Gaëlle-

La fée ne cessait d'essayer d'echapper a cette vision sortie tous droit des enfers, du moins c'etait ce qui lui semblait. Mais l'image persistait malgré tous les coups qu'elle donnait en se cognant délibérément contre les coins de la petite pièce.
Gaëlle aurait voulu trouer cette matière si dure et s'echappait de ce lieu ... Elle sentait les murs se rapprocher pour l'étouffer, elle avait l'impression que la salle ne cessait de rapetisser.
En verité la fée était, comme ceux de son espèce, claustrophobe.
Les fées etaient faîtes pour vivre dans des espaces àérés et supportaient très les endroits clos. Si elles sont privées trop longtemps de lumière, d'ailleurs, elles se fânaient comme des fleurs et finissaient par mourir de desséchement et toutes blanches, perdant peu à pej leur si belles couleurs ...

La jeune femme était trop paniquée pour voir que la porte s'était ouverte et quand quelque chose l'attrapa, elle se débattit violemment, presque proie à la folie. Elle resta néanmoins silencieuse.
Les images avaient peut-être disparu mais pas les veritables souvenirs.
Gaëlle etait comme endormie, son esprit etant enfermé dans un cauchemard. Pourtant la voix de Noelya lui parvint. Ses larmes aussi ...
Lentement la créature ailée cessa de se débattre pour finir par se détendre progressivement, enfouissant sa tête dans le cou de la féline.

-Noelya ... Je suis désolée ...

Dit-elle faiblement, son corps tremblant encore un peu alors que la fée se remettait peu à peu de sa crise d'angoisse, n'ayant plus aucune force.
Que Matthieu decide quelque chose, la jeune femme était bien trop épuisée pour se débattre. La seule chose qu'elle voulait c'étéait rester auprès de son amie ...




(Je modifie avec Gaëlle et Freya ! ^^

Tanspa' : comment veux-tu que je fasse des messages à la hauteur des tiens si tu écris de mieux en mieux ? XD)

Dernière modification par nonomewtow (2014-03-12 15:35:21)

(J'attends la réponse de Matthieu avant de répondre avec Gaëlle mais je tiens à dire que Kira ne semble pas seulement une arme contre la torture mentale, je me demande ce qui se passera si jamais un jour son maître s'en prends vraiment à Loki XD)

J'aime beaucoup Renka *Q*

Après être resté plusieurs jours allongé, Tobias put enfin se lever, ne serait-ce qu'un peu. Voilà une semaine que de nouveaux bombardements particulièrement nocifs avaient eu lieu dans la zone où il se trouvait en compagnie d'autres vauriens et vagabonds de son genre. Les gaz qui avaient été utilisés alors rendaient la mort douloureuse, et la survie encore davantage. Bon nombre d'hommes et de femmes y étaient restés, mais le jeune Tobias avait réussi à s'en sortir. Comme toujours... Pour autant, il lui avait fallu rester endormi pendant toute cette dernière semaine, tant les fumées toxiques l'avaient affectés: bien que s'étant senti bien en sortant du lieu des explosions, son corps s'était rapidement mis à trembler et il avait eu énormément de fièvre. Ses camarades l'avaient forcé à rester allongé.
Aujourd'hui était donc la première fois où il sortirait de ce vieux bâtiment moisi où il dormait depuis maintenant cinq ans. Glissant doucement un pied hors de ses draps, un vertige le prit, et il dut se rasseoir sur le lit. Tobias tendit la main vers sa table de chevet, et but alors un peu d'eau avant d'essayer de se relever de nouveau. Ce ne fut qu'après une dizaine d'essais infructueux qu'il y parvint. Se dirigeant cahin-caha vers la fenêtre, il prit l'air pendant une poignée de secondes, l'air soucieux. Caleb, l'un de ses hommes de main, lui avait apprit récemment que son visage tournait de nouveau dans tous les médias et faisait la une de tous les journaux télévisés. Les agents de la sécurité l'avait reconnu alors qu'il s'enfuyait de la zone bombardée et de nouvelles investigations étaient menées pour le retrouver.
En soupirant, le jeune homme décida de marcher un peu dans sa rue, visiblement très ennuyé de ne pas être au top de sa forme. Il sortit alors de la petite pièce par la porte qui déboulait sur l'avenue du quartier et avança prudemment pour ne pas tomber. Sentant une main se poser sur son épaule, Tobias se retourna, un sourire aux lèvres, face à l'affirmation de son interlocuteur.
- Cela faisait longtemps, Renka..., dit-il simplement.
Contractant ses muscles, il envoya alors son pied valser dans l'estomac de son vis-à-vis, malgré sa fatigue, le repoussant fortement.
- Retourna chez toi, dans les jupes de ta mère. Tu n'es pas le bienvenue ici.




Comme l'avait demandé son Maître, Sarah s'assit sur la chaise sans rechigner. Au fond de ses prunelles chocolats brillait une lueur d'inquiétude face à la situation. Rien dans cette pièce ne lui inspirait réellement confiance. Que ce soit ces murs en gris béton, cette lumière tâmisée qui faisait naître diverses ombres sur les parois ou même l'attitude de son maître, tout semblait fait pour créer une ambiance angoissante. Ramenant ses genoux sur son menton, la jeune femme se recroquevilla sur elle-même, comme elle le faisait toujours quand elle avait peur. Raphaël lui faisait peur indéniablement et le fait qu'un sourire étire doucement ses lèvres n'avait rien de bien rassurant non plus. Elle était bien loin cette attitude rebelle qu'elle avait eu lorsqu'il l'avait acheté au marché: Sarah avait perdu de sa superbe. Elle était ainsi tel un animal pris au piège, face à un prédateur que cela n'amusait que davantage.

Serrant ses lèvres, la jeune femme ne répliqua pas lorsqu'il prit la parole: sans doute ne valait-il mieux pas aggraver sa situation maintenant. Malgré le ton calme de Raphaël, il était clairement perceptible, qu'il était profondément agacé de son attitude et ne laisserait pas passer ses actes rebelles. Son Maître se mit alors à tourner autour de la petite chaise où elle se trouvait assise, la frôlant parfois. Ses longs cheveux, qu'il portait comme tous les Blondies, venaient parfois chatouiller son visage et ses épaules où cascadaient ses cheveux en de jolies boucles brunes. Les mots durs de ce dernier résonnaient dans sa tête. Il la prenait pour un animal, un simple animal comme un chien ou bien une vache. Sans doute qu'il avait sans doute raison: après tout, elle s'était soulagée sur lui, sans en éprouver aucune gène. Et comme tout animal, elle devait être, selon lui, dressée.

Ses jolies prunelles chocolats se vissèrent sur le sol, pour éviter ce regard accusateur qui pesait sur elle. Une main glacée glissa alors sur sa douce joue, avant que Sarah ne tourna la tête pour éviter ce contact. Elle n'était pas idiote, si elle le mordrait, il lui ferait payer au centuple tous les affronts qu'elle lui avait fait depuis qu'il l'avait achetée. Son Maître lui demanda alors ce qu'elle pensait sur la punition qu'il allait lui infliger, mais cela n'attendait pas de réponse. Restant silencieuse, elle finit tout de même par relever la tête pour l'observer. Le son de ses pas s'était maintenant arrêté: il se trouvait devant elle. Malgré sa position qui ne lui permettait pas de l'injurier de nouveau, la jeune femme planta son regard dans le sien, où une lueur de dédain brillait. Il ne lui fallut guère longtemps pour analyser quel était l'objet avec lequel il jouait entre ses longs doigts. Une cravache. Face à cela, seul un hochement d'épaulel répondit à Raphaël. Sarah avait l'habitude d'être frappée, à l'élevage, que ce soit avec un fouet, une cravache ou même une ceinture. Sans doute que son Maître s'en apercevrait rapidement lorsqu'il verrait les longues cicatrices caractéristiques qui marbraient son dos. Le vendeu se moquait bien de lui faire de telles marques, après tout: il savait depuis longtemps qu'il la vendrait au rabais car aucun Blondie ni aucun noble ne souhaiterait s'embêter avec un animal aussi indocile. Sauf Raphaël.

Gardant ses yeux bien ouverts, la jeune femme attendit le coup de cravache qui ne tarderait à tomber sur son corps. Déjà son Maître levait son bras, pour prendre de l'élan et de la force pour ce premier coup. Sarah ne dévissa pas son regard du sien, malgré tout. Après de longues années à l'élevage, elle avait rapidement compris qu'il était bien plus dur pour un bourreau de frapper un animal lorsque celui-ci le regardait dans les yeux. Elle se moquait bien du fait qu'il pense que c'était une marque de respect que de le dévisager ainsi si elle pouvait avoir moins mal et que ça ne rouvre pas des plaies récentes sur ses côtes.
Cependant, le coup ne vient pas, et elle entendit la cravache s'abattre sur le mur. Ses sourcils s'arquèrent sous la surprise, alors que Raphaël lui expliquait qu'il ne la fouetterait pas. Il jetta alors la cravache dans un coin de la pièce, sous le regard étonné de son Animal. Sarah ne le quittait pas des yeux. Qu'allait-il faire maintenant? Il était clair qu'il ne la frapperait pas, mais ses mots n'annulaient pas la punition qu'elle recevrait. Elle prit alors la parole doucement. Cependant un détail retint son attention: il avait sortit sa cravache de sa veste. C'est à dire qu'il la portait déjà sur lui quand il l'a achetée au Marché des Animaux. Ses sourcils se froncèrent sur son front blanc: avait-il déjà prévu de la punir avant même qu'elle ne lui manque de respect?
- Tu as sorti cette cravache de ta veste. Avais-tu l'intention de l'utiliser avant même de me connaître? La portais-tu déjà lors de mon "achat"?, reprit d'un ton calme.
Ses yeux aux douces couleurs chocolat ne se détachèrent pas des prunelles de son Maître, l'accusant visiblement du regard. Bien qu'elle ne soit clairement pas en situation de force, la jeune femme se permettait de lui parler ainsi. Qu'est_ce qu'elle risquait? Il venait de lui faire la promesse de ne pas la frapper.
- Que vas-tu faire maintenant?, lui demanda-t-elle en le dévisageant.
La jeune femme se moquait bien de le vouvoyer ou non. Bientôt, il prendrait surement possession de son corps et il était hors de question qu'elle le vouvoie alors. Il ferait mieux de s'y habituer.



Gale observa Freya. Étonnement, il ne lui fallait que très peu de temps pour répondre et analyser les faits et gestes de ses interlocuteurs, contrairement à tous les cyborgs qu'il avait pu croisé jusqu'à là dans la capitale à travers ses différents voyages. Le jeune domestique en fut agréablement surpris, et sut qu'il en serait de même pour son Maître. Même si Tom avait davantage l'habitude des humaines, ou humains cela ne le dérangeait pas, il va sans dire que Freya lui plairait énormément. Un sourire chaleureux étira ses lèvres lorsqu'elle identifia avec tant de rapidité et de facilité qui il était et qui était son maître.
- Appelle-moi Gale, si tu veux, nous nous reverrons surement quotidiennement une fois que nous seront arrivés!, dit-il gentiment, en lui ouvrant la portière arrière pour qu'elle puisse s'y glisser.
Une fois qu'elle fut installée sur l'un des sièges de la voiture de Tom, Gale fit signe au chauffeur de démarrer et le véhicule vrombit doucement.
- Je suis bien l'employé de Monsieur Thomas, en effet. Il sera ton Maître, mais ne t'inquiète pas, il est bien différent de ceux que tu as certainement aperçu dans les Halles. , reprit-il d'une voix calme.
Freya l’impressionnait, sans aucun doute. Un cyborg aussi puissant et performant ne pouvait faire que la fierté de ses maîtres, après tout.

Près d'une heure plus tard, ils arrivèrent au sommet de la tour Osiris où se trouvaient les appartements des Blondies, dont celui de Thomas. Gale sortit du véhicule, une fois que celui-ci fut arrêté, pour ouvrir la portière pour laisser passer la nouvelle acquisition de son Maître.
- Je vais te faire la visite des appartements, tu ne verras surement pas Thomas avant le dîner., dit-il d'une voix chaleureuse.



Mathieu savait que sa présence ne parviendrait pas à calmer sa jeune fée. Sans doute la percrevrait-elle et cela l'angoisserait davantage. C'est pour cela qu'il resta sur le seuil de la porte, faisant signe à Noelya d'aller voir son amie. La jeune Nako parviendrait à la calmer, il en était certain. Malgré qu'elles ne se connaissent que depuis peu de temps, chacun était le soutien de l'autre. A cet instant, Gaëlle avait besoin de la Neko et cette dernière sembla le comprendre car elle se hâta d'aller vers elle et la prit dans ses bras comme elle l'avait fait quelques heures auparavant avec son petit frère Loki.

Gaëlle semblait vouloir arracher ses lunettes qui lui montraient des images aussi horribles que sa mère ensanglantée. C'était impossible, même Noelya ne parviendrait pas à le lui enlever. Pour que cette dernière puisse l'approcher, le jeune noble arrêté les illusions, lui permettant de retrouver la réalité doucement. Une fois qu'elle fut calmée, il s'approcha doucement. Noelya lui annonça alors qu'elle avait besoin de la nature pour se reposer après un tel accès de folie. Mathieu hocha simplement la tête, il le savait. Alors, avec une douceur extrème, il prit la jeune fée dans ses bras, comme il l'aurait fait avec une princesse, et la souleva, la berçant doucement contre lui. D'un regard, il fit signe à la Neko de le suivre et sortit de la petite pièce. Longeant le couloir, Mathieu traversa le petit salon confortable, et se dirigea vers l'une des pièces qui se trouvaient juste à côté. Il y entra.

C'était les "appartements" de chacunes des Animaux qu'il avait demandé à ses domestiques de préparer rapidement. La chambmre de Noelya était claire, particulièrement confortable, avec des tapis et des textures douces un peu partout. Elle avait un grand lit aux draps blancs qui semblaient l'inviter à venir s'y recueillir tel un petit chat. Celle de Gaëlle était bien différente: on se serait cru dans une petite jungle aménagée. Une grande baie vitrée couvrait tout un pan de mur et il y avait un nombre incalculable de fleurs dans la pièce. S'approchant de l'une d'entre elle, Noelya put s'aercevoir que la plus grande se trouvait être un lit doux et soyeux, sentant bon l'herbe fraîchement tondue. Mathieu y déposa sa jeune animal avec douceur.

Puis se retournant vers la Neko, il lui sourit doucement.
- Nous aurons une petite discussion tous les trois lorsqu'elle sera réveillée. Préviens-moi lorsque ce sera le cas.

Je répond à la vitesse d'un escargot obèse è-é

Dernière modification par transparente (2014-03-13 09:27:40)

Sei ferma les yeux en souriant à nouveau, heureux.
Oui ! C'est promis ! s'exclama t-il.
Voilà... C'était là qu'il voulait en venir...
Au fond de lui, l'adolescent se demandait confusément à quoi pourrait bien ressembler l'Animal que sa mère achèterait, pour rester avec lui quand elle partait en voyage.



Mahiru termina son gâteau avec enthousiasme, heureux. Il adorait déjà cette maison ! Et cela continuerait d'être le cas, il en était certain.
L'adolescent releva ses yeux noisettes vers son interlocuteur, surpris, et lui adressa un grand sourire chaleureux.
D'accord ! Alors je vais aller dans la chambre. déclara t-il, hésitant encore à utiliser le suffixe "ma".

Dernière modification par louane74 (2014-03-12 19:28:06)

Je viens de regarde les OAV de 1992 de Ai no Kusabi. C'est trop triste :'O

Oui, je les ai vu aussi :3
(J'espère que ça ne se terminera pas pareil :'()

C'est pas grave... On va faire comme si !

Chris lui caressa la tête quand il vint près de lui. Chris en profita pour faire rapidement le tour de l'appartement, lui montrant les autres pièces, telle la salle de bain, le salon hyper high-tech, la chambre privée de Chris,
- Ici, tu peux venir mais tu toque d'abord, d'accord?

Une fois le tour de l'appartement fait, il caressa tendrement les cheveux de Mahiru,
- Je te laisse maintenant, tu peux faire ce que tu veux, je reviens dans une dizaine de minute!



Kaoria sourit en voyant son fils aussi heureux.
Elle espérait trouver cette perle rare.



Le Neko ferma les yeux en souriant et hocha la tête, il rouvrit les yeux et timidement il répondit,
- Oui... Ca sera bien... dit-il avec son petit sourire.
-

(Comme d'habitude, le message avec Raphaël risque fortement d'être long donc je ne le poste pas tout de suite XD Mais c'est pas ma faute, c'est celle de Sarah, elle me donne trop d'inspiration >.<' )

-Gaëlle-

Avec la voix apaisante de Noelya, la fée avait fini par fermer doucement les yeux et par se détendre complètement, à la fois épuisée et faible. Car même si c'était dans le but d'énerver Mathieu, ou plutôt d'être un poids pour lui, quand elle lui avait déclaré avoir besoin de nature , Gaëlle n'avait pas menti, juste avancé un peu l'heure de "l'échéance".
Aussi, lovée contre Noelya et plongée dans un sommeil sans rêve, la jeune femme n'eut pas conscience que Mathieu la porta afin de la menait dans un endroit peuplé de fleurs qui se trouvait être en réalité sa chambre. Cependant, comme se rendant compte inconsciemment que ce n'était pas la féline auprès d'elle, la créature ailée bougea très légèrement. Aussi, lorsque le jeune homme la déposa sur le lit, la fée fut à nouveau parfaitement immobile, son visage étant peint d'une expression sereine. Peut-être était-ce là la seule fois ou le Maître des deux Animals verrait la jeune femme sans cette lueur de haine au fond des yeux ...

Car il ne fallait à se qu'elle bondisse joyeusement sur Matthieu après ce qu'ils avaient fait aux deux jeunes femmes. Gaëlle ne pourra déjà pas lui pardonner les images de sa mère, mais encore moins d'avoir fait "souffrir" le petit-frère de la Neko, même si cela n'était qu'un montage artificielle. D'ailleurs, l'humain parlait de discussion, mais la créature ailée serait-elle seulement capable de ne regarder ne serait-ce que ses pieds sans avoir soit envie de fuir à des kilomètres ou alors à ce que la haine la pousse à vouloir lui trancher la gorge ...

Ainsi, peut-être après quelques minutes, heures ou alors jour ? Peu importe, la fée ouvrit doucement les yeux, se blotissant instinctivement contre la source de chaleur à proximité qui n'était autre que Noelya et personne. A l'instar de la féline, la fée se replia sur elle-même avant de se couvrir de ses ailes, ainsi que son amie par la même occasion, s'enfermant ainsi dans un douillet petit cocon.
A la fois pour fuir la réalité et pour pouvoir émerger en paix ...


-Freya-

-Vraiment ? Alors je suis enchantée de faire ta connaissance, Gale, même si tu dois déjà le savoir, je m'appelle Freya ! Freya-00, c'est le nom que m'a donné mon père !

S'exclama la cyborg avec un sourire d'autant plus joyeux quand elle évoqua son "père" qui était son créateur. pourtant, depuis qu'elle avait ouvert les yeux pour la première fois de sa vie, la machine l'avait toujours considéré comme tel et non comme un scientifique fou à l'instar des autres personnes.
Là-bas, ça avait été ses souvenirs les plus joyeux? Jusqu'à ce que l'armée découvre qu'elle était en réalité terminée et exigea de la récupérer. Chose que "Papa" avait refusé avant de se faire fusiller et désintégrer devant les iris océans encore innocente de tout crime à l'époque de Freya. Là, son programme d'auto-défense s'était mit en marche et les militaires ayant crut à une attaque la criblèrent de balle qui ne l'atteignirent jamais puisque ricochant sur le bouclier magnétique.
Puis elle avait fini à la déchetterie avant d'être à nouveau allumée par le même vendeur que celui que Galle avait rencontré, pour finalement attérir dans cette voiture.

-Vous savez, je me doute qu'il ne doit pas être une mauvaise personne sans quoi vos traits et votre santé n'afficherait pas sur vos traits d'aussi bons résultats. Vous mangez à votre faim et la fatigue ne vous écroule pas, vous êtes donc bien traité. Ce qui implique un Maître n'étant pas de la trempe des tyranniques ni des pervers ... Je suis impatiente de le rencontrer ... Qu'exigera t-il de moi ?

Puis la Cyborg sortit précipitamment de la voiture une fois qu'ils arrivèrent à Osiris, sa personnalité humaine prenant la place sur le programme aléatoire pour laisser exprimer son émerveillement. Dansante, la demoiselle se retourna vers Galle avec une moue à la fois fascinée et légèrement déçue de ne pas rencontrer son Maître, celui qui l'avait libéré de sa vitrine où elle était si seule.

-C'est exactement comme mon père me l'avait dit ! C'est magnifique ! Mon programme me signale que de nombreuses informations sont contenues dans cet endroit et j'y ai accès sans problème ... Mais ne va t-on pas chercher à me pirater ? Serait-il possible à notre Maître de signaler que je ne suis pas une connexion inconnue ? Car si on cherche à m'évincer, mon programme d'auto-défense risque de provoquer l'arrêt du tout le système, je ne veux pas causer de problème à notre Maître ...

[Ah oui, j'ai eu le coup de coeur quand j'ai vue ce personnage c'est, cependant, dommage qu'il n'y aille pas beaucoup d'image ^^ En tout cas, ça m'a donné des idées pour un personnage plus complexe, j'ai envie de retourner la situation de bord, je vais voir ce que je peux faire ;) ]

Renka avait plutôt la santé fragile et n'était pas vraiment fort. Disons qu'il n'était pas le genre d'homme à se battre, il était beaucoup trop faible pour cela. C'était à peine si ses muscles étaient développés, en fait... Sa maladie avait réduite sa force à celle d'un enfant, plus ou moins. Alors, lorsque le fugitif lui offrit un violent coup de pied dans le ventre en guise de salutation, un petit gémissement, tout faible et minuscule, lui échappa et il se plia en deux mettant une main là où le coup l'avait frappé de plein froid. Il se rattrapa à un mur de métal des Bas-Fonds pour éviter de s'effondrer sur le sol.

-Ton temps de fugue est écoulé, il est grand temps que tu retournes au bercail, Tobias, tout le monde te cherche, dit-il calmement avant de tousser.

Le coup que lui avait donné le jeune homme ne l'avait vraiment pas aidé et il se sentait davantage faible. Il serra légèrement les dents. Non.. Ce n'était pas le temps pour que cela arrive... Pas toute suite. Ce n'était vraiment pas le temps pour une crise. Tomber dans les bras de ce Bas-Fonds qui le laisserait pour mort dans les rues n'était pas vraiment rassurant et puis, c'était humiliant.

-Tu devrais savoir quelle est morte depuis longtemps... souffla-t-il, n'attendant aucune sympathie de sa part, Si tu refuses de revenir à Osiris avec moi, je peux toujours appeler la sécurité, je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils seraient ravis de te mettre la main dessus, depuis le temps qu'ils attendent une telle occasion...

Sa main était toujours appuyé sur le mur et il ferma les yeux, un mal de tête s'emparant de ladite tête. Il fronça les sourcils, créant des plis dans son fronts, il avait mal mais il devait tenir. Ce n'était vraiment pas le moment pour flancher et devenir faible.
Il devait tenir !



Même si Riki ne faisait que ça avec le nom de ses amis en tête, Charles était tout de même satisfit. Il avait finalement obtenu ce qu'il désirait et Riki n'avait pas montré trop de résistance malgré son dégoût qui, par chance, n'était pas trop évident à distinguer, il le dissimulait assez bien, presque aussi bien que lui avec l'intégral de ses émotions...

-Tu sais, tu n'es pas forcé de garder cette expression fermée, dit-il calmement, impassible, j'y vais doucement et te fais attention, que voudrais-tu davantage ? demanda-t-il.

Le jeune homme continuait sa petite besogne, se demandant jusqu'où il devrait aller pour faire sortir, ne serait-ce qu'un petit soupir de plaisir, de la bouche de son précieux Animal.



Voilà, il avait trouvé cette Ling, ne restait plus qu'à lui mettre le grappin dessus, maintenant !

-J'espère bien car nous avons du travail qui nous attend ! s'exclama-t-il en notant toutes les informations dans un dossier à part pour les avoir facilement sous la main rendu à destination.

Ils devaient également en informé Charles avant de partir.

-Tu es prêt ?

Dernière modification par pensina (2014-03-13 11:26:43)