Riki regarda son Maître. C'est vrai qu'il était plus... Posé.
Il le fixa,
- Tu as su que c'était moi? demanda-t-il intrigué, je me demandes ce que j'ai pour attirer ton attention comme ça... Il le fixa avec un sourire aux lèvres, d'un côté ça me fait plaisir mais d'un autre côté ça me fait peur... dit-il en le regardant droit dans les yeux.

C'est vrai... Pourquoi le chef des Blondies s’intéresserait à lui? C'était vraiment étrange comme situation.



Kaoria sourit à son fils, elle alla saluer son mari, puis elle s'approcha de Loki avant de le caresser doucement. Elle vit que le Neko n'avait pas l'air très rassurée, alors, elle enleva sa main en souriant.
- Quelle charmante créature, tu devrais être un bon maître, d'accord mon ange? dit-elle en faisant un bisou sur le front de son fils.

Elle regarda Sei avec un sourire très tendre.

Loki regarda la femme mais pas dans les yeux puis Sei. Ils devaient être très proche... Lui, il n'avait plus de maman et... plus de soeur. Ou du moins, il ne la reverrait plus avant longtemps.



Chris vit le garçon pleurer, automatiquement, il se leva et alla le prendre dans ses bras. Il le serra contre lui,
- Allons... Ne pleurs pas. C'est normal de vouloir t'aider... Après tout, tu es mon Animal... Tu es mon petit protégé ! dit-il en souriant et en lui caressant la tête, si tu n'es pas heureux, je ne le serais pas... dit-il simplement, allez, on fini le repas? dit-il en souriant.

Kaoria regarda Sei un peu tristement, triste car il ne l'appelait plus "Maman", mais bon, c'était un Blondie maintenant.
Elle lui caressa la tête,
- Eh bien... Nous irons les chercher... D'accord? dit-elle en souriant. Alors, ne t'énerve pas mon coeur... dit-elle en déposant un baiser sur le front de son fils, regarde, tu fais peur à Loki... dit-elle alors que le Neko s'était recroquevillé au fond de son siège.

Elle se redressa et alla vers son mari,
- Si un jour je meurs, tu priveras Sei du souvenir de sa mère? dit-elle sur un ton légèrement froid. Enfin, tu sais que je te préviendrais si un jour je vous quittais... Puis, je ne te laisserais surement pas notre fils si facilement.

Elle sourit tendrement et alla se mettre à table. Elle ne prit pas à manger, mais voulait juste être avec sa famille.



Chris sourit à Mahiru et fut content qu'il se remettre à table,
- Je ne veux plus que tu sois apeuré... Que tu sois triste par rapport à ton pouvoir, ça va être dur mais, on trouvera une solution ensemble, d'accord?

Les domestiques apportèrent la suite du repas. Chris commença à manger.

Riki regarda le Blondie... Il souriait? Riki ne put s'empêcher de sourire également. Puis, il ouvrit les yeux en grand quand il l'embrassa.
Il fut un peu déstabilisé du coup il ne réagit pas... Puis, il tomba sur le dos et regarda son maître,
- Arrêtes... On dirait une fille qui fait une déclaration! dit-il en détournant le regard et les joues légèrement rouges, me faire du bien? Tu veux qu'on reparle de tout à l'heure? Tu ne m'as pas fais que du bien... dit-il pour changer de sujet.

Riki regarda Charles, il était au-dessus de lui. Le coeur de Riki s'emballa, euuuh, il comptait faire quoi là?!

Il le fixa de ses yeux noirs,
- En même temps, c'est à cause de cet anneau... dit-il en le fixant, jamais je n'aurais fais ça "naturellement" et en plus avec un garçon...
Il serra doucement les dents,
- Je n'aime pas ça... dit-il en le fixant toujours.

Riki se sentait bizarre quand Charles était comme ça avec lui...

J'adore la bannière *-* C'est Riki? :3

Non, Riki préférait ce Charles là. Il le trouvait... Plutôt attirant.

- C'est vrai... De toute façon tu fais ce que tu veux de moi... dit-il tout simplement.

Riki n'avait rien à dire. Il pensait uniquement à son propre bonheur s'il obéissait. Mais... De là aller couch** avec un mec? Enfin... C'est pas comme si c'était nouveau dans son milieu, presque tout ses amis faisaient des trucs ensemble. Puis... Charles n'était pas si désagréable.

Il frissonna quand il caressa ses abdos et quand il joua avec son téton. Riki resta à fixer son maître sans rien dire ni se débattre. Oui, il pouvait faire ce qu'il voulait, Riki ne détestait pas vraiment ça.

Nan mais je parlais, sur ta bannière, tu as représenté Riki et Charles? Le manga me dit trop quelques choses... J'ai déjà vu ces persos... Enfin, je crois xD

Bonne nuit ♥

Riki le regarda faire. Il ne comprenait vraiment pas ce Blondie. Non, il ne le comprenait pas et... Le comprendrait-il un jour?

Il le regarda. Il avait l'air tellement imposant, tellement intouchable, alors pourquoi avoir choisi quelqu'un de la condition de Riki? Il aurait pu avoir un Noble ou des Blondies. Enfin, ce n'est pas le statut qui fait la beauté d'une personne. Si Charles aimait le physique et la personnalité de Riki... C'était normal qu'il agisse comme ça.

Finalement, ça n'allait peut-être pas être si désagréable?
Il serra légèrement les jambes quand il sentit sa main sur son point sensible. Il le fixa de ses yeux noirs...

Riki se laissait faire.

Comment voulez-vous comprendre un Blondie? On ne sait jamais s'ils sont sincères ou si ils jouent à un jeu.
Alors, comment comprendre Charles qui était encore plus... Bizarre? Non, il était mystérieux. Il cachait ses émotions. Enfin, à part maintenant où Riki était sur d'une chose c'est qu'il attirait ce Blondie. Il n'avait rien fait spécialement pour ça mais... C'était plutôt agréable.

Charles serait surement triste si Riki lui disait qu'il l'avait totalement oublié. Enfin, il le sait déjà. Riki l'avait totalement oublié et contrairement à Charles, ce n'était que de la haine qui restait dans son cœur après cette rencontre il y a 9 ans.

Riki se détendit pour obéir sagement à son Maître mais, il ne put s'empêcher de serrer les dents, oui, il ne trouvait pas ça désagréable en soit... C'était juste avec la personne qui le dégoûté légèrement.

Quand il bascula, il serra les points et serra les dents pour ne pas gémir... Oui, car il en avait quand même envie.

-Raphaël-

Raphsel avait remarqué que le regard de la jeune femme n'exprimait aucune crainte, simplement de la curiosité. Il était vrai que quelqu'un qui ne s'énervait pas immédiatement pour son acte devait au moins éveiller un peu d'attention de sa part.
Et cela ne déplaisait pas au Blondie.
Qu'elle marine donc en attendant de voir ce qu'il lui attendait. Le jeune homme était certes un fou aux yeux de la jeune feme, mais aussi à ceux de nombreuses autres personnes, il n'en restait pas moins un dirigeant d'un secteur et devait donc apprendre à garder son calme. Raison pour laquelle la pauvre Sarah ne subissait pas encore son courroux.

Depuis sa plus tendre enfance Raphaël avait été éducqué durement pour faire un chef potable mais obéissant à son superieur pour les decisions importantes. Son père, avant de mourir avait bien implanté dans l'esprit de son fils l'idée de ne pas céder à n'importe quel chantage et de toujours venir à bout de ses projets même si pour cela une innébranlable patience devait être utilisée. Un blondie se devait de faire preuve d'impartialité à toute épreuve et attendre le bon moment pour mieux imposer sa décision.
Autre raison pour laquelle sa nouvelle acquisition etait à l'avant. Elle devait être de bonne santé pour supporter ce qui l'attendait. De bonne santé si tu veux mais aussi que son esprit soit au plus clair pour bien comprendre qu'elle ne devrait plus recommencer pareille chose sous aucun prétexte ...
C'est dommage, elle était si belle ...
Enfin, il allait s'arranger que cela ne gâche pas ses beaux traits, se serait de l'argent de perdu. Et puis peut-être que si elle se montre docile il ne s'en servirait pas ...
Dans tous les cas nous verrons bien ...

-Tu sauras en temps voulu.

Répondit le jeune homme à la question muette et visuelle de sa possession. Car elle était désormais à lui, elle ne devait pas l'oublier. Lui, un sadique ? Non, pas tellement, ça ne lui plaisait pas de faire ça, mais sa position sociale et ses principes l'y obligeant. Lire la souffrance n'éveillait en lui aucune joie et il ne se réjouissait pas de voir une indisciplinée ressentir la douleur de la sorte, mais si il ne le faisait pas la fautive recommencerait.
L'acte de Sarah meritait la mort, mais cette sentence paraissait un meu trop exagéré pour le riche qui ne voulait pas en plus perdre de l'argent même si cette rebelle ne lui avait presque pas coûté tellement son prix était excessivement bas face à sa valeur réellle à cause du désespoir du marchand à se débarasser d'elle ...

Enfin, ils finirent enfin par arriver devant l'imposant batîment. Ainsi donc, leur lieu d'arrivé, le Blondie exigea qu'on lui ouvre la portière et il sortit, laisse en main, indiquant d'un bref regard à son Animal de le suivre. Le lieu était luxueux, vraiment plus que l'ambiance de ce misérable marché où marchands et miteux se mêlaient aux nobles pour s'acheter une belle chose vivante ...

Raphaël ne prit pas la peine ni d'adresser un regard à ceux qui le saluèrent respectueusement ni même de faire la présentation des lieux à la jeune femme, marchand simplement d'un pas décidé jusqu'à ses appartements ...
Après avoir prouvé son identité par des vérificateurs d'empreintes digitales derniers cris et des détecteurs de présence, le noble entra, traînant toujours Sarah derrière lui. Enfin, arrivant dans une sombre pièce, il désigna une chaise, lui ordonnant en silence de s'assoeir sans rechigner.



-Gaëlle-

Il se pouvait en effet que Matthieu avait un jour rencontré la mère de la fée, mais ce n'était pas cette dernière qui était dans le ventre rond de la femme a l'époque. En effet, Gaëlle n'avait qu'un an de moins que le jeune homme, 24 années d'esclavage pour être précise, et vint au monde alors que le petit garçon à l'époque commençait seulement à marcher certainement. Non, Gaëlle avait en effet failli avoir une soeur ...
Une soeur justement, et c'était là tout le problème ...
Pas un fils. Le maître de la belle Adrianna, ainsi était le nom de la mère de Gaëlle, aurait voulu un mâle pour pouvoir vendre un couple de fée et non deux femelles ensembles. Le géniteur, car nous ne pourrons pas appelé cet homme un père, de la demoiselle ailée était un Blondie collectionneur et voulait donc avoir un mâle et une femelle fée pour être encore plus admiré. Les fées mâles étaient encore plus rares, ces derniers tenant difficilement le temps de la grossesse et mourant en général plus tôt. Tout cela pour dire que l'accouchement se passa si mal que la mère "porteuse" n'en ressortit pas indemne et fut par la suite incapable de produire d'autres individus. Nul ne savait ce qu'il advint du nourrisson, déclaré mort à tous, et n'ayant plus jamais réapparut. Certainement que le géniteur s'était débarrassé du corps ...
Que dire de ce qui s'était passé par la suite ? Adrianna avait refusé de mourir aussi facilement, ne voulant pas abandonner sa jeune et seule enfant. L'amour d'une mère pour sa progéniture ... Mais cela était bien utile dans cette société, non ?
L'histoire se termina par une mort dans la douleur et sous les yeux de la petite Gaëlle.

On pouvait maintenant comprendre pour quelle raison la fée se montrait peu chaleureuse, la haine étant bien trop encrée dans son coeur.

Une fois arrivés, Gaëlle descendit sagement de la voiture, restant toujours collée à Noelya comme une enfant à sa grande soeur. La fée craignait que le jeune homme ne se serve de son passé pour la punir. Elle ne voulait pas revivre ce passage de sa vie, sachant pertinemment que sinon elle deviendrait incontrôlable ... A moins que Matthieu n'aille se servir de son lien avec la Neko ?
La créature végétal n'en savait rien et ne désirait pas savoir, de préférence. Simplement, la peur était là un point c'était tout. Il n'y avait rien d'autre à ajouter si ce n'est que l'angoisse et la culpabilité lui tordaient les entrailles. Jamais Noelya, ou Kira, enfin les deux, n'aurait dû subir ce qui les attendait encore ...

Dans tous les cas, la fée suivit en silence, le regard baissé, son Maître. Non sans toujours coller la pauvre féline qui devrait certainement en avoir marre de cette pot-de-colle de Gaëlle ...
Mais ces lieux en eux-même étaient une torture. Etant b*tarde d'un Blondie, elle était née et avait vécue ici les premières années de son enfance, elle savait donc à quoi s'en tenir ici ... Puis ses ailes se faisaient impatientes de s'agiter, elle voulait voler ...

(Je réponds avec Gaëlle tout de suite ! ^^ dîtes, est-de qu'il y aurai un gentil (ou méchant XD) maître pour ma petite Freya ? *.* )

Dernière modification par nonomewtow (2014-03-11 19:33:32)

Moi j'ai la tendre Kaoria ^^

L'attitude si calme de son Maître commençait indéniablement à l'inquiéter. Alors qu'ils montèrent dans la voiture, celui-ci ne prononça pas un mot pendant une certaine partie du trajet. C'était étrange, vraiment étrange. Quelle était donc la "petite discussion" qu'il souhaitait avoir avec elle? Ce silence pesant était, aux yeux de la jeune femme, bien plus effrayant que si il lui criait après.

Les nombreuses années passées à l'élevage lui avaient apprit bon nombre de choses utiles à savoir sur le comportement des maîtres. Enfin, ces informations précieuses, elle les avait acquises en faisant son possible pour survivre aux nombreuses colères de son vendeur et aux caprices de son fils. Un Maître qui aboie, comme le vieux marchand, ne mord pas et ne fait pas excessivement de mal. Cependant quelqu'un de plus intelligent prenait son temps à évaluer ce qu'il pourrait faire de pire comme punitions et était davantage subtil dans ses actions: alors les sanctions étaient bien plus affreuses pour les Animaux, les menant parfois à supplier pour qu'on arrête cette torture ou quand bien même on le leur refuserait, à sangloter qu'ils souhaitaient mourrir. Sarah l'avait apprit très tôt à ses dépends.
Arrivée très jeune à l'élevage, Sarah n'avait qu'une douzaine d'années et un petit garçon de neuf ans dans les bras. Ceux qui les avaient enlevés du petit appartement délabrés leur avait promit quelque chose qui s'apparentait à une nouvelle vie: de la nourriture à volonté, un endroit où dormir et la sécurité d'être toujours vivant le lendemain matin. La jeune adolescente qu'elle était alors n'avait pas hésité à se plonger dans leurs mains pour le bien de Benjamin, qui était si jeune alors. Seule, elle n'avait plus les moyens, ni même la force, de s'occuper de lui, d'eux deux. Cependant, le doux paradis qu'ils leur avaient promis avait rapidement laissé place à un enfer. Les deux enfants devinrent alors asservit à ces vendeurs qui étaient apparus comme des sauveurs, exécutant leurs tâches les plus sales et les plus basses. Ils avaient à peine de quoi manger, ne pouvait se laver et dormait au milieu d'un sous-sol en béton qu'ils partageaient avec une dizaine d'adolescents. Très tôt, quelques mois seulement après qu'ils soient arrivés dans cet enfer, Benjamin, lui fut arraché, vendu à un Maître qui semblait alors raffoler des jeunes bambins âgés seulement d'une dizaine d'années, si ce n'est moins. Cela brisa le coeur de l'adolescente qui se plongea alors dans un profond mutisme. Le jeune fils du vendeur s'amusa alors à la détruire moralement, lui montrant régulièrement des hologrammes de son petit frère, qu'il avait préalablement manipulés, souffrant sous les coups de son nouveau Maître.
Frappée alors régulièrement, Sarah ne fut pas mise en vente avant ce jour-là. C'est pour cela qu'elle ne craignait guère qu'il ne la frappe ou ne la blesse: instinctivement, la jeune femme savait que ce n'était pas la punition qu'il avait choisi. Malgré le dégoût qu'il lui inspirait, il était intelligent, indéniablement. Le Blondie avait choisi de ne pas s'énerver, contrairement à ce que la plupart des Maîtres auraient fait, notamment après qu'elle l'aie gifflé. C'était inquiétant, effrayant, car elle ne savait pas à quoi s'attendre. Si il lui avait crié après, il l'aurait sans doute battue jusqu'à ce que sa peau ne soit que douleur et qu'elle ne puisse plus se lever pendant une semaine. Mais le fait qu'il soit resté calme promettait une punition bien pire que celle d'être frappée.

Seul un hochement de la tête silencieux répondit au jeune Maître lorsque celui lui annonça qu'elle le saurait quand il l'aura décidé. La jeune femme se recroquevilla davantage sur son siège, ramenant ses genoux sous son menton. Sa petite taille lui permettait aisément de tenir ainsi, presque en position foetale, le plus éloigné possible de Raphaël: c'était instinctif, elle ne pouvait s'approcher davantage.
Les nausées ne réapparurent pas durant le trajet, heureusement. La ventilation qu'elle avait autour d'elle lui permettait de se sentir mieux, et sa respiration était devenue calme, malgré son angoisse. Ses grandes prunelles chocolats inquiètesobservèrent discrètement son Maître, comme si elle espérait trouver un indice de ce qu'il adviendrait d'elle.

Rapidement, ils arrivèrent à l'étage où vivait le Blondie à Osiris. Sarah ne sut pas exactement quoi ressentir: de la satisfaction car elle allait enfin pouvoir sortir de cette voiture ou de l'angoisse par rapport au châtiment qui s'approchait inlassablement. Un domestique, habillé tout de blanc, vint ouvrir leur portière et Raphaël en sortit, tirant doucement sur la laisse pour qu'elle le suive. Silencieusement, l'Animal obtempéra. Le lieu où la voiture venait de se garer était magnifique, réellement. N'étant jamais sortie des Bas-Fonds ni de l'élevage, Sarah devait avouer que cela l'impressionait. De là où ils se trouvaient, ils pouvaient apprécier le spectable de toute la ville où le soleil se couchait dans un hâlo doré. Cependant, rapidement, son Maître l'arracha à sa contemplation en se mettant à marcher vers ce qu'elle supposait être ses appartements, non loin de là. Elle le suivit silencieusement, restant derrière lui alors qu'il procédait aux vérifications d'identité. Osiris était vraiment protégée, même de ses propres habitants, songea-t-elle en voyant tous ces tests pour prouver qu'il s'agissait bien de lui.
Ils marchèrent alors quelques temps encore avant d'arriver dans une pièce sombre. Se mordant la lèvre inférieur, Sarah entra à sa suite, balayant du regard cet endroit: seule une chaise s'y trouvait. Inquiète, la jeune Animal vint s'y asseoir silencieusement. Ses douces prunelles chocolats observèrent avec inquiétude son jeune Maître, alors qu'elle se trouvait là, assise sur le seul mobilier de la pièce.

Je répond tout de suite pour Mathieu!
J'espère ne pas trop te décevoir pour ce que j'ai écrit, j'aurai vraiment voulu faire un texte qui voulait dire quelque chose, comme le tien :S
Je suis pressée de voir sa punition, ça m'inquiète le "Enfin, il allait s'arranger que cela ne gâche pas ses beaux traits, se serait de l'argent de perdu. Et puis peut-être que si elle se montre docile il ne s'en servirait pas ..."

C'est d'accord pour Tom, alors :3
Je voulais dire Raphaël, je ne sais pas pourquoi j'ai mit Gabriel x')

Un léger sourire en coin étira les lèvres douces de Mathieu alors que celui-ci quittait le garage où était garée sa limousine, se dirigeant vers une porte assez grande. Il tira doucement sur les laisses de ses deux Animaux pour que celles-ci le suivent et monta les quelques marches de marbre blancs qui menait à cette entrée gigantesque. Comme tous nobles et Blondies devaient s'y prêter, il réalisa le scanner de sa pupille et de ses empreintes digitales, afin que le système le reconnaisse et ouvre les portes. Une fois cela fait, la petite machine émit un bippement et il pianota sur quelques touches pour signaler la présence de deux Animaux, nouvellement arrivés. Les portes s'ouvrirent alors doucement, laissant apercevoir aux filles un salon plutôt confortable et d'ambiance cosy, mais Mathieu tourna directement sur sa droite, suivant un couloir blanc, immaculé.
L'appartement de Mathieu était particulièrement luxueux. On pouvait régulièrement y voir les nouveaux meubles tendances de la Capitale, ainsi que des objets anciens, le tout se mariant dans une certaine harmonie. Certains tableaux de valeur étaient affichés par-ci par-là. De grandes baies vitrées illuminaient les lieux, dorant les murs et les sol brillants de ses rayons fatigués par leur course journalière. L'endroit était aussi excessivement propre: les Animaux auraient beau cherché, elles ne trouveraient pas l'ombre d'une poussière. Régulièrement des domestiques venaient faire le grand ménage et s'occupaient de la maisonée, mais ils n'appartenaient pas à Mathieu: il les louait à une entreprise spécialisée parfois plusieurs jours par semaine. Ce dernier préférait garder une certaine autonomie par rapport à sa vie et cela continuerait même avec Noelya et Gaëlle à charge.
Ce jour-ci, les domestiques étaient passés pour préparer les chambres des deux nouvelles acquisitions du Maître, mais également pour préparer leur punition, comme il le leur avait demandé. Se dirigeant vers l'une des pièces, il ouvrit le battant en grand. Seul un fauteuil, avec à son côté une petite table où se trouvait des lunettes assez épaisses se trouvaient là. Il ordonna alors à Noelya de s'y installer.
- Je reviens d'ici quelques minutes, ne t'avise pas de bouger., ordonna-t-il en refermant la porte derrière elle.
Ensuite, le jeune Maître se dirigea vers une pièce semblable, pareillement meublée et ordonna à Gaëlle d'y entrer à son tour. Lorsqu'elle fut assise sur le fauteuil, Mathieu fermit les rideaux et s'approcha d'elle.
- Tu sais que je n'ai pas aimé, la façon dont tu m'as parlée., reprit-il tout en lui nouant les mains.
Il s'agissait d'un noeud qui ne lui serrait pas les poignets à outrance, mais l'embêterait bien si elle voulait s'échapper. Il l'aida ensuite à mettre les lunettes et lui accrocha une ceinture autour de la taille avant de se diriger de nouveau vers la porte.
- Si tu as bougé quand je reviens, ce sera bien pire, crois-moi.
Il sortit donc, fermant la pièce derrière lui, avant de se diriger vers celle où se trouvait la jeune Neko. Entrant à l'intérieur, il rejoua le même scénarion à l'identique, parfaitement calme. Lui installant les lunettes épaisses sur le visage, il l'attacha au siège de sorte à ce qu'elle ait du mal à s'échapper, avant de la quitter sur les mêmes mots qu'il avait eu pour Gaëlle.

Se dirigeant vers le salon, il salua quelques domestiques qui se trouvaient toujours là. Il s'assit alors sur le sofa luxueux et prit la tablette entre ses doigts. Les lunettes qu'il avait obligé les filles à mettre étaient particulières: elles permettaient de s'imerger dans la situation que l'on souhaitait sans pouvoir réagir avec son environnement. Aux yeux de Mathieu, c'était la sanction parfaite: elles ne pouvaient être ôtées avant la fin du châtiment. Alors, pianotant doucement, il mit ce petit "jeu" en route. Noelya fut alors plongé devant son petit frère, qui était en train de se faire fouetter au point d'en saigner par son Maître, tandis que Gaëlle bénéficiait de la scène où sa mère, alors adolescente, se faisait battre violement.
Toutes ces images étaient bien sur manipulées et modifiées par ses soins.

Elle est toujours au marché, ta petite Animal? :3

Dernière modification par transparente (2014-03-11 20:22:58)

Mathieu est gentil pourtant :3
Je vais faire intervenir Tom alors o/

Assis sur le petit banc de son piano, ses longs doigts fins virevoltaient sur les touches blanches et noires, donnant naissance à une mélodie douce et très agréable. Le jeune pianiste fermait les yeux, se laissant envahir par les notes, sans vraiment jouer un morceau qu'il connaissait. Le doux soleil couchant entrait dans la petite pièce, illuminant ses longs cheveux blonds regroupés en un chignon lâche sur le sommet de sa tête, comme à son habitude. Après quelques minutes où il joua sans s'arrêter, Tom, voilà comment il s'appelait, rouvrit ses doux yeux verts et ôta doucement ses doigts du clavier de son piano. Levant la tête, ses prunelles se posèrent sur l'horloge murale. Il commençait à se faire tard, les enchères au marché des Animaux allait bientôt se terminer. Son domestique, un jeune homme appelé Gale, reviendrait sans doute bientôt avec une nouvelle merveille comme il les trouvait chaque fois. L'ancienne Animale du jeune Blondie s'était donné la mort peu de temps auparavant, sans que personne ne puisse rien faire. Il lui fallait trouver une remplante.

Gale marchait dans les allées du Marché. Voilà plusieurs heures qu'il était à la recherche de la merveille à ramener à son maître et il avait toujours les mains vides. Il en avait vu pourtant, comme la fée ou les Nekos qui s'étaient vendues peu de temps après son arrivée, mais les  avait loupées à chaque fois. Alors qu'il commençait à penser que ce serait la première fois qu'il reviendrait bredouille, un bruit attira son attention. Une jeune animale était en train de taper sur les vitres de sa vitrine, comme si elle souhaitait attirer l'attention, mais personne ne la regardait, tous semblant obséder par d'autres spectacles se jouant un peu plus loin. S'approchant, le domestique s'aperçut qu'il s'agissait d'une cybord, visiblement unique en son genre tant elle approchait de la perfection. Cette petite merveille risquait de plaire énormément à son maître. Son prix était certes un peu élevé, mais ce n'était pas un problème: Gale était décidé à l'acheter. Il parla donc avec le vendeur qui fut alors plus qu'heureux de vendre son animal à un aussi bon prix.

Je t'en pris Now ^^
Haha, oui, j'adore aussi ma Kira :P